du 4 octobre au 30 novembre 2014
Proprium de Tempore
La Tourette accueille cet automne Philippe Favier qui depuis une trentaine d’années construit un univers étrange fait d’images trouvées, de papiers chinés, qu’il sature de dessins. Il se dégage de ses oeuvres de la féérie mais aussi de la nostalgie. Un ensemble de dessins révélera, à travers un parcours foisonnant de plusieurs années de travail, l’univers poétique de l’artiste. Tout en minutie, chaque oeuvre invite le spectateur à s’approcher, à se pencher, à décrypter lentement les signes.
L’artiste entremêle mots, rébus, figures, se délectant des mots, de leurs ambiguïtés. À la fois écriture et dessin, tour à tour pour compliquer ou défaire les clivages entre image et écriture, le travail de Philippe Favier se doit d’être regardé, pas simplement vu.
Les oeuvres de Philippe Favier sont exposées régulièrement en France et à l’étranger dans de grandes institutions culturelles, notamment au musée Granet d’Aix-en-Provence, au musée de Chambéry, au MAC de Lyon, au MAMAC de Nice, au musée du Jeu de Paume à Paris, au musée d’art moderne de Saint-Étienne, au musée d’art et d’histoire de Genève et au musée Guggenheim de New York. Il a été aussi exposé à la Biennale de Venise en 1984.
Régulièrement sollicité pour des commandes publiques, il a réalisé par exemple les vitraux de l’église de Jabreilles près de Limoges ou la grande verrière de la Direction des musées de France à Paris, et a conçu l’aménagement d’espaces publics notamment à Villeurbanne. Il a travaillé aussi pour les manufactures de Sèvres et et de la Savonnerie et conçu un rideau de scène pour l’Opéra de Monte-Carlo.
Crédit : MICHAEL B. FRANK
ANTIPHONAIRE
VISUELS DU VERNISSAGE
Crédit : THIERRY HARDY
* DOSSIER DE PRESSE
à consulter ici
* REVUE DE PRESSE
Archistorm, Novembre-Décembre 2014